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Comment faire le diagnostic précoce d'un vasospasme ?

Auteurs : Piednoir P1, Geeraerts T1, Leblanc P-E1, Tazarourte K1, Duranteau J1, Vigué B
Affiliations : 1Département d'anesthésie–réanimation, CHU de Bicêtre, 94275, le Kremlin-Bicêtre, France
Date 2007 Novembre, Vol 26, Num 11, pp 965-972Revue : Annales françaises d'anesthésie et de réanimationType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.annfar.2007.08.010
Réunion de neuroanesthésie–réanimation
Résumé

Pathologie secondaire à une hémorragie sous-arachnoïdienne récente, le vasospasme, responsable d'une morbimortalité importante par l'ischémie qu'il provoque, apparaît le plus souvent pendant l'hospitalisation des patients. Le diagnostic précoce, premier pas vers l'introduction de traitements limitant l'ischémie cérébrale et les séquelles, est donc théoriquement possible et médicalement crucial. Le diagnostic clinique est souvent trop tardif, témoin d'une ischémie constituée. Des outils paracliniques ont donc été développés. Les principaux sont l'artériographie cérébrale et le doppler transcrânien. L'artériographie cérébrale est l'examen historique de référence, cependant aucune règle validée de mesure des diamètres artériels n'est réellement admise. Le degré d'importance du vasospasme est donc laissé à l'interprétation subjective du radiologue. De plus, l'image obtenue ne reflète qu'une situation à un moment précis, sans indication d'adéquation du débit aux besoins cérébraux. Le doppler transcrânien est une méthode non invasive, non dangereuse et répétable au lit du patient ce qui en fait la méthode de choix dans la surveillance quotidienne. Sa sensibilité et sa spécificité dans cette situation sont cependant décevantes. L'évolution des valeurs au cours de l'hospitalisation et le développement de tests de réactivité vasculaire permettront peut-être de préciser le diagnostic. D'autres examens (tomodensitométrie de perfusion ou IRM) permettent d'évaluer le rapport entre métabolisme et perfusion. Cependant, ces techniques sont le témoin d'une situation donnée et permettent difficilement de contrôler des modifications de traitements. De plus, la maîtrise des difficultés méthodologiques est longue et l'objet d'interprétations différent. En attendant l'amélioration des autres moyens diagnostiques, l'artériographie, avec ses défauts, reste encore aujourd'hui la référence. Les examens proposés sont donc le plus souvent lourds et imposent la question du choix du bon moment. Le réanimateur dispose d'un faisceau d'arguments : critère de temps, signes cliniques, évolution des résultats du doppler qui doivent orienter et permettre la réalisation d'examens précis. Plus le diagnostic sera précoce, plus les traitements préventifs seront potentiellement efficaces.

Mot-clés auteurs
Hémorragie méningée; Vasospasme; Doppler transcrânien; Tomodensitométrie;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Piednoir P, Geeraerts T, Leblanc P-E, Tazarourte K, Duranteau J, Vigué B. Comment faire le diagnostic précoce d'un vasospasme ?. Ann Fr Anesth Reanim. 2007 Nov;26(11):965-972.
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Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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