IntroductionLe diagnostic d’anémie hémolytique auto-immune repose sur la mise en évidence d’autoanticorps fixés à la membrane des hématies à l’aide d’un test de Coombs direct. Dans la pratique, le test de Coombs (IgG et/ou complément) peut néanmoins se révéler exceptionnellement négatif notamment lorsque l’autoanticorps est de type IgA.ExégèseNous rapportons le cas d’une femme de 41 ans présentant une anémie hémolytique sévère à test de Coombs négatif en IgG et complément, rattachée à une anémie hémolytique auto-immune à autoanticorps chauds de type IgA, ayant, par ailleurs, révélé une infection par le virus de l’hépatite C.ConclusionUn test de Coombs direct négatif en IgG et complément (C3) ne suffit pas à éliminer de façon formelle l’existence d’une anémie hémolytique auto-immune. La stratégie diagnostique en présence d’une anémie hémolytique à Coombs négatif ainsi que les liens potentiels entre anémie hémolytique auto-immune et infection par le virus de l’hépatite C sont ici discutés.