L'approche expérimentale de l'athérosclérose met en jeu des modèles animaux ou cellulaires et des procédés d'induction lésionnelle. Les modèles animaux valables sont rares. Le rat, la souris, le chien, indemnes d'athérosclérose naturelle, ne développent qu'une lipidose diffuse de la média après régimes associant cholestérol et blocage thyroïdien. Ils sont mieux indiqués comme modèles d'artériosclérose expérimentale et de prolifération intimale provoquée par divers procédés. Le lapin, également indemne d'athérosclérose spontanée, est extrêmement sensible aux régimes hyperlipémiants.