Grossesse, contraception et traitement hormonal substitutif de la ménopause sont associés à une augmentation significative du risque de maladie thrombo-embolique veineuse. Toutefois, le risque absolu est faible et ce n'est généralement qu'en cas de facteurs surajoutés que l'événement clinique se produit. L'imprégnation hormonale endogène ou exogène chez la femme peut favoriser la survenue d'une maladie thrombo-embolique veineuse. Ainsi, grossesse et post-partum, contraception estroprogestative et traitement hormonal substitutif (THS) de la ménopause sont associés à une augmentation du risque de maladie thrombo-embolique veineuse. Si le risque relatif est significatif, le risque absolu est généralement faible à moins qu'il n'existe des facteurs surajoutés. La survenue d'une thrombose dépend aussi de conditions associées qui majorent risque (multiparité, césarienne, type de contraception ou de THS) et de facteurs de risque liés à la femme (âge, obésité, antécédents personnels de thrombose, thrombophilie héréditaire ou acquise p. ex.). La détection des femmes à risque de maladie thrombo-embolique veineuse en raison d'antécédents personnels de thrombose, de facteurs majorant le risque et/ou de thrombophilie doit ainsi permettre une meilleure prise en charge des patientes et une meilleure prévention des thromboses, notamment lors de la prescription des traitements hormonaux.