Greffe d'organes, les progrès et les besoins.
Auteurs : Sainte-Marie H, Coquin Y, Tagliana C, Sorel S, Houssin DDate 2007 Février 15, Vol 57, Num 3, pp 237-8Revue : La Revue du praticienType de publication : article de périodique;La greffe est une activité « vivante », comme l'illustre la première allogreffe partielle du visage réalisée le 27 novembre 2005. Cependant, notre pays doit faire face à une pénurie persistante de greffons, tout particulièrement d'organes, liée à la forte augmentation du nombre de personnes en attente de greffe. En 2005, la liste nationale des malades en attente de greffe comptait près de 12000 personnes, dont seules 4238 ont pu être effectivement greffées tandis que 172 décédaient avant la greffe. De la loi Cavaillet, qui a consacré le régime du consentement présumé pour le don d'organes post mortem et la possibilité d'opérer un prélèvement sur personne vivante, à la loi relative à la bioéthique de 2004 qui a érigé le prélèvement et la greffe en priorités nationales, des progrès ont été réalisés. Mais la mobilisation demeure nécessaire.