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Comparaison de différents biomatériaux destinés à la chirurgie vaginale dans un modèle in vivo d'infection de prothèse chez le rat

Auteurs : Mathé M-L1, Lavigne J-P2, Oliva-Lauraire M-C3, Guiraud I4, Marès P1, de Tayrac R
Affiliations : 1Service de gynécologie–obstétrique, CHU de Carémeau, place du Professeur-Robert-Debré, 30029 Nîmes cedex 09, France2Laboratoire universitaire d'antibiologie, UFR de médecine de Montpellier–Nîmes, 22, rue de l'École de médecine, CS 590001, 34060 Montpellier cedex 02, France3Laboratoire de physiologie cardiovasculaire, UFR de médecine de Montpellier–Nîmes, 22, rue de l'École de médecine, CS 590001, 34060 Montpellier cedex 02, France
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Date 2007 Mai, Vol 35, Num 5, pp 398-405Revue : Gynécologie, obstétrique & fertilitéType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.gyobfe.2007.02.024
Article original
Résumé

ObjectifDévelopper un modèle animal d'infection de prothèses afin de comparer l'infectiosité in vivo de biomatériaux utilisés en chirurgie vaginale.Matériel et méthodesTrente-six prothèses de poly(lactique acide) contenant 94 % de forme L (PLA94) ont été implantées dans un modèle de hernie abdominale incisionnelle chez le rat Wistar. Une inoculation bactérienne était pratiquée après implantation en utilisant trois souches d'Escherichia colide virulence variable, à deux concentrations différentes et à deux périodes d'inoculation différentes (peropératoire et à 48 heures). Toutes les prothèses ont été explantées au 30ejour postopératoire, au moment du sacrifice des animaux. Des analyses bactériologiques, microscopiques et histologiques ont été pratiquées. Parallèlement, trois matériaux utilisables en chirurgie vaginale (polypropylène [PP] tricoté, polypropylène soudé à chaud [Uratape®], poly[éthylène térephtalate] [PTFE] enduit de polyuréthane) ont été testés en suivant ce protocole et comparés au PLA94.RésultatsToutes les prothèses inoculées étaient encore infectées à 30 jours avec la même souche d'E. coli. L'infectiosité des prothèses était significativement différente en fonction de la virulence de la souche inoculée (p = 0,005) et de la quantité de l'inoculat bactérien (p < 0,001). Ainsi, les prothèses de PLA94étaient significativement moins infectées comparées aux trois autres prothèses (p = 0,0081). L'infectiosité la plus importante a été démontrée pour les prothèses de PTFE et de PP soudé à chaud. Sur le plan histologique, les prothèses de PLA94généraient la réaction inflammatoire la plus faible.Discussion et conclusionUn modèle animal d'infection de prothèse nous a permis de comparer in vivo la résistance à l'infectiosité de différents biomatériaux utilisés en chirurgie vaginale et de démontrer l'intérêt de l'utilisation des prothèses de PLA94.

Mot-clés auteurs
Modèle animal; Chirurgie vaginale; Infection de prothèse; Polypropylène; Poly(lactique acide);
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Mathé M-L, Lavigne J-P, Oliva-Lauraire M-C, Guiraud I, Marès P, de Tayrac R. Comparaison de différents biomatériaux destinés à la chirurgie vaginale dans un modèle in vivo d'infection de prothèse chez le rat. Gynecol Obstet Fertil. 2007 Mai;35(5):398-405.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 17/11/2017.


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