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Bilharzioses ou schistosomoses.

Auteurs : Richard-Lenoble D1, Duong TH
Affiliations : 1Service de parasitologie, CHRU hôpital Bretonneau, 37044 Tours.
Date 2007 Janvier 31, Vol 57, Num 2, pp 149-55Revue : La Revue du praticienType de publication : article de périodique; revue de la littérature;
Résumé

La maladie bilharzienne est connue et décrite depuis l'Antiquité. Mais l'identification des agents pathogènes n'est clairement déterminée qu'au XIXe siècle pour Schistosoma hæmatobium, au xx' siècle pour S. mansoni, S. japonicum, puis S. intercalatum et S. mekongi. La dernière espèce identifiée est un hybride entre S. hæmatobium et S. intercalatum (Gabon, Cameroun). Les échanges fréquents de population avec l'Asie du Sud-Est amènent à prendre davantage en compte les bilharzioses à S. japonicum et S. mekongi. Les grands mouvements de population, les travaux d'irrigation et de construction de barrages, les différentes campagnes de lutte modifient la prévalence des différentes espèces de bilharzies. Dans les foyers où coexistent plusieurs espèces, des phénomènes de compétition et d'hybridation sont décrits. Pour certaines espèces, les hôtes définitifs animaux ne sont pas tous connus. Ce facteur constitue un écueil supplémentaire dans la lutte contre la maladie. Les signes cliniques, évocateurs, ne sont observés qu'à la phase d'état. Avant ce stade, le diagnostic clinique est difficile, les signes trompeurs. Le diagnostic biologique à la phase d'invasion repose sur la sérologie accompagnée d'une hyperéosinophilie et, à la phase d'état, le diagnostic est confirmé par la mise en évidence des oeufs à éperon. Actuellement, seul le praziquantel est utilisé en pratique, pour le traitement individuel aussi bien que pour les campagnes de traitement de masse, malgré l'apparition d'une résistance à cette molécule dans certains foyers bien limités. D'autres protocoles thérapeutiques avec l'artéméther sont en cours d'utilisation. Les programmes de lutte visant à diminuer l'incidence des bilharzioses sont contrecarrés par la mise en oeuvre d'ouvrages d'irrigation propices au développement des mollusques et à la transmission de l'affection.

Mot-clés auteurs
Article synthèse; Epidémiologie; Histoire; Homme; Médecine; Santé publique; Schistosomiase;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Richard-Lenoble D, Duong T. Bilharzioses ou schistosomoses. La Revue du praticien. 2007 Jan 31;57(2):149-55.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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