Borrelia burgdorferi sensu latoest véhiculée par une tique du genreIxodes.L'infection de la tique se fait lors d'un premier repas sanguin à partir d'un animal réservoir. La tique va ensuite infecter un animal hôte dont l'homme. Le risque de contracter l'infection est d'autant plus grand que la zone géographique est humide, feuillue et riche en réservoirs. Différentes stratégies de prévention peuvent s'envisager à chaque étape du cycle du vecteur : diminution de la densité de vecteur dans l'environnement, contrôle des animaux réservoirs, protection de l'homme par modification des habitudes de vie mais aussi port de vêtements protecteurs, inspection après exposition au risque (activité de plein air, dans une zone géographique et une saison à risque). En cas de découverte d'une tique fixée dans les téguments, le risque de contracter une maladie de Lyme reste inférieur à 4 %. La relation temporelle entre durée d'attachement, degré d'engorgement de la tique et risque infectieux amène à penser que son retrait le plus précoce possible permet de réduire ce risque. Le retrait sera mécanique suivi d'une antisepsie de la peau. Les données actuelles concernant la prescription d'une antibiothérapie préventive laissent supposer, en revanche, un mauvais rapport bénéfice/risque si l'on prend en compte les données écoépidémiologiques de l'affection et les effets indésirables potentiels d'un tel traitement. Une éducation du patient, concernant les risques et les manifestations éventuelles de la maladie, paraît nécessaire de même qu'une surveillance clinique ultérieure pour instaurer un traitement curatif en cas de maladie déclarée.