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Vasculite leucocytoclasique compliquée d’une atteinte rénale grave au décours d’une primo-infection àParvovirus B19

Auteurs : Engel F1, Maradeix S1, Braun-Parvez L2, Lipsker D1, Cribier B
Affiliations : 1Clinique Dermatologique, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg2Service de Néphrologie, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg
Date 2007 Février, Vol 134, Num 2, pp 160-163Revue : Annales de dermatologie et de vénéréologieType de publication : présentations de cas; article de périodique; DOI : 10.1016/S0151-9638(07)91610-5
Cas clinique
Résumé

IntroductionL’association entre une vasculite leucocytoclasique et une infection récente àParvovirus B19a été décrite à plusieurs reprises chez l’enfant. Elle est exceptionnelle chez l’adulte. Nous en rapportons une observation originale avec complications rénales graves.ObservationUn homme de 33 ans a été hospitalisé pour une éruption fébrile de l’abdomen et des membres. Les lésions étaient papuleuses et vésiculo-pustuleuses, associées à des ulcérations muqueuses buccales et génitales. Secondairement, la séméiologie a évolué vers des éléments purpuriques infiltrés et nécrotiques disséminés. La biopsie montrait une vasculite leucocytoclasique pustuleuse avec des dépôts d’IgA. Il y avait un syndrome inflammatoire, une cytolyse hépatique et une atteinte rénale (hématurie, leucocyturie et protéinurie à 1,5 g/24 heures). La sérologie duParvovirus B19était positive en IgM sur deux prélèvements successifs. L’atteinte rénale s’aggravait progressivement, avec une majoration de la protéinurie (5 g/24 heures) et une diminution de la clairance de la créatinine (51 ml/mn). La biopsie rénale montrait une glomérulonéphrite avec des dépôts mésangiaux d’IgA. Le malade conservait une importante protéinurie, de 5 à 8 g/24 heures un an après la guérison des lésions cutanées, malgré un traitement inhibiteur du système rénine-angiotensine. Trois mois après l’éruption, les IgM anti-parvovirus B19 n’étaient plus détectables, remplacées par des IgG.DiscussionLe rôle duParvovirus B19a été suspecté dans plusieurs types de vasculites : dans la périartérite noueuse, la maladie de Wegener et, en particulier, la vasculite leucocytoclasique. Chez ce malade, la présence d’IgM spécifiques et l’absence d’autre facteur associé à la vasculite sont en faveur d’un rôle inducteur duParvovirus B19. Dans les cas publiés, il ne semble pas y avoir de différence d’évolution entre une vasculite leucocytoclasique idiopathique ou associée auParvovirus B19, la plupart des atteintes régressant sans traitement. Ce cas est à notre connaissance le seul où une atteinte rénale grave a persisté.

Mot-clés auteurs
Dermatologie; Etude cas; Grave; Homme; Primoinfection; Rein pathologie; Vascularite leucocytoclasique; Virose; Virus B19;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Engel F, Maradeix S, Braun-Parvez L, Lipsker D, Cribier B. Vasculite leucocytoclasique compliquée d’une atteinte rénale grave au décours d’une primo-infection àParvovirus B19. Ann Dermatol Venereol. 2007 Fév;134(2):160-163.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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