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Intérêt thérapeutique de l'arthroscopie du poignet : à propos de 1000 cas

Auteurs : Mathoulin C1, Massarella M1
Affiliations : 1Clinica Ortopedica-Traumatologica, Università di Perugia Ospedale S.-Maria-della-Misericordia, San-Sisto, Perugia 06100, Italia
Date 2006 Novembre, Vol 25S1, pp S145-S160Revue : Chirurgie de la mainType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.main.2006.07.011
Article original
Résumé

L'arthroscopie du poignet est une technique relativement récente puisqu'elle a été décrite dans les années 1970. Dans les années 1980, elle est devenue un élément de diagnostic de plus en plus incontournable. Ce n'est que dans les années 1990 qu'elle a permis la réalisation de gestes thérapeutiques qui ont bouleversé la compréhension des pathologies du poignet et modifié considérablement les suites opératoires et les résultats d'une chirurgie dont les effets iatrogènes n'étaient pas toujours parfaitement contrôlés. Nous rapportons notre expérience d'une série de 1000 arthroscopies réalisée entre 1998 et 2005. Les patients étaient opérés sous garrot pneumatique et anesthésie locorégionale en chirurgie ambulatoire. La position du bras était toujours la même en traction dans l'axe bras fixé à la table. Une traction de 5 à 7 kgf était exercée. L'arthroscope de 2,4 mm de diamètre présentait une optique ouverte à 30°. Les deux articulations radio- et médiocarpienne étaient systématiquement explorées en commençant par la radiocarpienne et toujours par le côté radial. Les voies d'abord de très petite taille (2 mm environ) étaient laissées ouvertes. Dans notre expérience, 42 arthroscopies (4 %) n'ont pas entraîné de gestes thérapeutiques. Nous avons répartis les traitements en sept grands chapitres : 1) l'assistance aux traitements des fractures (radius distal articulaire et scaphoïde : 7 %) ; 2) les lésions du ligament triangulaire (17 % des cas) ; 3) les lésions des ligaments intrinsèques (scapholunaire et lunotriquétral : 21 %) ; 4) les résections osseuses (styloïdectomie radiale, résection de l'ulna distal, carpe bossu : 13 % ; 5) les résections des kystes synoviaux (21 %) ; 6) les prothèses partielles du carpe (2,5 %) ; 7) autres techniques (arthrolyse du poignet, synovectomie… : 14,5 %).

Mot-clés auteurs
Arthroscopie du poignet;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Mathoulin C, Massarella M. Intérêt thérapeutique de l'arthroscopie du poignet : à propos de 1000 cas. Chir Main. 2006 Nov;25S1:S145-S160.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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