IntroductionLa plus utilisée des prothèses de l'IPP est lespaceren silicone. D'autres ont été conçues avec des particularités variées. Cette nouvelle prothèse — IPP 2 — est originale par son processus d'ancrage par ostéo-intégration.Description de la mise en place de l'implantDeux vis recouvertes de titane sont insérées dans les canaux médullaires de PI et PII : une charnière (standard) autorise un mouvement de 0 à 100°. La mise en place nécessite peu de matériel ancillaire : un calque préopératoire permet de prévoir la taille des vis.La série de patientsVingt-huit prothèses ont été implantées ; le recul minimum moyen est de 3,9 ans. Vingt-quatre ont été revues. La destruction articulaire était due principalement à l'arthrose essentielle (13 cas), à une destruction post-traumatique (six cas). Six des 21 prothèses IPP 2 non réopérées ont un recul moyen de six ans (5–14) et 15 un recul moyen de trois ans (2–4) : les mobilités moyennes préopératoires étaient de –12°/55°, en postopératoire de –9°/77°. Trois patients ont été réopérés.Évolution radiologiqueAutour de la vis proximale apparaît une image de construction dès les six premiers mois ; peu de modifications se produisent autour de PII. La prothèse ne s'enfonce pas dans la diaphyse de PI.DiscussionL'ostéo-intégration a été transposée secondairement à l'orthopédie. Cette prothèse a une ostéo-intégration satisfaisante dans tous les cas et la charnière de l'IPP 2 semble résistante : il n'y a eu qu'une rupture dans cette première série.