La radiothérapie des cancers bronchiques est complexe en raison de la présence de nombreux organes à risque : poumon, cœur, œsophage, moelle épinière… Elle relève d'un juste équilibre entre la nécessité d'obtenir un contrôle local de la maladie et celle de limiter les risques de complications aiguës, et tardives. De nombreux paramètres dosimétriques ont été corrélés avec le risque de survenue d'une toxicité pulmonaire (V13, V20, V30, dose moyenne), ou œsophagienne (V40 à V60). Le risque de toxicité cardiaque reste en revanche beaucoup plus difficile à évaluer bien que pouvant être létal. La diversité des paramètres dosimétriques décrits pour chaque organe souligne l'importance d'une analyse plus globale des histogrammes dose–volume que pourrait permettre l'utilisation des Normal Tissue Complication Probabilities (NTCP).