Malgré l'augmentation du nombre d'antiémétiques, les nausées et vomissements restent un problème majeur pendant les chimiothérapies. Aigus et retardés, ils bénéficient le plus souvent de l'association d'antiémétiques classiques (métoclopramide ou métopimazine), de corticoïdes et d'inhibiteurs des récepteurs histaminergiques HT3 (sétrons). Les nausées et vomissements anticipatoires relèvent des benzodiazépines. Chez ces patients, les autre causes doivent toujours être envisagées, telles que des désordres gastro-intestinaux ou métaboliques, ou encore une complication du cancer telle qu'une occlusion intestinale ou des métastases cérébrales. Une approche globale est nécessaire pour améliorer la qualité de vie pendant toutes les cures de chimiothérapie, ce qui inclut les aspects somatiques mais aussi psychologiques.