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Tolérance des antidépresseurs inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine chez l’enfant et l’adolescent

Auteurs : Bailly DDate 2006 Octobre, Vol 35, Num 10 Pt 2, Part 2, pp 1507-1515Revue : La Presse médicaleType de publication : étude comparative; article historique; article de périodique; revue de la littérature; DOI : 10.1016/S0755-4982(06)74843-6
Mise au point
Résumé

Points essentielsDes effets secondaires comportementauxconnus depuis longtemps. Depuis l’introduction des antidépresseurs inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), dans les années 1990, des publications font régulièrement état de la survenue, chez l’enfant et l’adolescent, d’effets secondaires comportementaux, à type de sensation d’excitation, d’agitation motrice, de désinhibition sociale, et surtout d’apparition d’idées et de comportements autoagressifs.Essais cliniques: des données limitées.Les données issues des essais cliniques suggèrent que des conduites autoagressives et des comportements suicidaires peuvent effectivement apparaître chez les enfants et les adolescents recevant des ISRS. Ces données sont cependant trop disparates pour en préciser la fréquence. En fait, si les essais cliniques apportent des informations utiles sur l’efficacité des médicaments, leur méthodologie ne permet pas de se faire une idée précise de la fréquence de survenue de tels effets indésirables.ISRS et suicide: des données difficiles à interpréter. Si les données épidémiologiques suggèrent que les ISRS peuvent augmenter le risque de survenue de comportements autoagressifs, voire suicidaires, chez l’enfant et l’adolescent, elles tendent aussi, au contraire, à montrer que les taux de mortalité par suicide ont diminué, chez l’enfant et l’adolescent, depuis l’introduction des ISRS.Un mécanisme d’action encore inconnuLe mécanisme par lequel les ISRS seraient susceptibles d’augmenter le risque de survenue de tels effets indésirables demeure inconnu. Ce qui est sûr, c’est que ces effets indésirables ne sont pas propres à l’enfant et à l’adolescent et qu’ils peuvent être observés aussi chez l’adulte.Vers une utilisation raisonnée des ISRS chez l’enfant et l’adolescentLa prescription d’un ISRS dans les troubles obsessionnels compulsifs et dépressifs de l’enfant et de l’adolescent ne doit pas être systématique. Elle ne se justifie qu’en cas de troubles sévères ou d’échec d’une prise en charge psychothérapique, et doit toujours être l’objet d’une évaluation soigneuse et régulière de son efficacité et de ses effets secondaires.

Mot-clés auteurs
Adolescent; Agitation; Antidépresseur; Autoagressivité; Chimiothérapie; Comportement; Enfant; Epidémiologie; Indication; Inhibiteur sélectif recapture sérotonine; Psychotrope; Revue bibliographique; Suicide; Toxicité; Traitement; Trouble comportement;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Bailly D. Tolérance des antidépresseurs inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine chez l’enfant et l’adolescent. La Presse médicale. 2006 Oct;35(10 Pt 2):1507-1515.
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Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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