Hypodensité tomodensitométrique péricochléaire: variante de la normale chez l'enfant.
Auteurs : de Brito P1, Metais JP, Lescanne E, Boscq M, Sirinelli DObjectif. Évaluation scanographique de la prévalence chez l'enfant d'une hypodensité péricochléaire. Patients et méthodes. L'étude corrèle les données scanographiques des rochers et leurs indications qui comprennent l'exploration de pathologies ORL ou neurologiques (céphalée, traumatisme..). Une hélice est réalisée en coupes de 0,5 mm, 0,6 mm ou 0,75 mm selon le matériel utilisé avec reconstructions multiplanaires. Une hypodensité péricochléaire significative, supérieure ou égale à 0,4 mm sera prise en compte ainsi que sa forme curviligne ou nodulaire dans un plan axial et coronal. Résultats. Une hypodensité péricochléaire s'identifie dans près de 40 % des cas. Il n'existe pas de prédominance de population selon l'indication de l'examen. Sa forme curviligne prédomine dans un plan coronal, avec une atteinte uni ou bilatérale à part égale. Pas de différence significative selon le sexe. Tous les âges sont concernés, du nourrisson à l'adolescent avec néanmoins une prédominance chez l'enfant. Conclusion. L'étude confirme une prévalence élevée d'une hypodensité péricochléaire dans une population pédiatrique, sans corrélation clinique, ce qui justifie la prudence sémiologique de ce signe scanographique communément décrit dans le cadre de suspicion d'otospongiose péricochléaire et l'atteinte péricochléaire de l'ostéogénèse imparfaite.