Points essentielsAu cours de la dernière décennie, le développement de biothérapiesest venu enrichir l’arsenal thérapeutique utilisé au cours des maladies autoimmunes systémiques. Ces immuno-interventions peuvent être dirigées contre tous les acteurs de la réponse immunitaire et comprennent schématiquement.les inhibiteurs du lymphocyte B (LB). Du fait du rôle majeur des LB dans la pathogénie des maladies autoimmunes, son inactivation par des inhibiteurs spécifiques a été envisagée. Trois voies sont à l’étude: déplétion des LB par anticorps anti-CD20, inhibition du système BLyS et tolérogènes spécifiques du LB.les inhibiteurs de la costimulation. Les cellules présentatrices de l’antigène expriment différentes molécules de co-stimulation qui interagissent avec des molécules à la surface des lymphocytes T (LT). Ces costimuli sont nécessaires à l’activation des LT et constituent de ce fait des cibles privilégiées. Plusieurs thérapeutiques sont en cours d’études: anti-CD40 ligand ou CTLA-4 Ig (abatecept).les inhibiteurs des LTqui permettent de bloquer les lymphocytes autoréactifs, cellules clefs dans l’émergence des maladies auto-immunes systémiques.les immunomodulateurs cytokiniquesles inhibiteurs des chémokines et des adhésines.molécules impliquées dans le “routage” de cellules immunocompétentes vers les organes.Ces nouvelles approches, fondées sur une réflexion immunologiquesont liées à l’identification de cibles impliquées dans l’immunopathologie des maladies autoimmunes systémiques. Ces nouveaux traitements sont en cours de développement chez l’homme.