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Grossesses survenant sous contraception orale : les leçons de l'étude GRECO

Auteurs : Barjot P, Graesslin O1, Cohen D2, Vaillant P3, Clerson P4, Hoffet M5
Affiliations : 1Service de gynécologie–obstétrique, institut Mère–Enfant Alix-de-Champagne, CHU de Reims, 45, rue Cognacq-Jay, 51092 Reims cedex, France2Service de gynécologie–obstétrique, centre hospitalier du Pays-d'Aix, avenue des Tamaris, 13616 Aix-en-Provence cedex 01, France3Service de gynécologie–obstétrique, centre hospitalier Laënnec, boulevard Laënnec, 60109 Creil cedex, France
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Date 2006 Février, Vol 34, Num 2, pp 120-126Revue : Gynécologie, obstétrique & fertilitéType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.gyobfe.2004.12.004
Article original
Résumé

Objectif. –L'étude GRECO s'est intéressée à des femmes enceintes alors qu'elles prenaient une contraception orale, quelle que soit l'issue de la grossesse.Patientes et méthodes. –L'analyse a porté sur 551 patientes recrutées prospectivement dans des services de gynécologie–obstétrique, des centres d'IVG ou de planning familial ou des consultations de gynécologie en France en 2002 et dont la grossesse évoluait depuis 12 semaines ou moins lors de la consultation d'inclusion.Résultats. –La contraception orale utilisée lors du cycle de conception était une combinaison oestroprogestative dans 88 % des cas, un microprogestatif dans 8,7 % des cas, un macroprogestatif dans 0,9 % des cas, et un autre type de pilule dans 2,4 % des cas. Les progestatifs incriminés se répartissaient comme suit : lévonorgestrel 59,0 %, gestodène 17,2 %, désogestrel 4,7 %, acétate de noréthistérone 2,9 %, norgestimate 1,8 %, acétate de cyprotérone 2,0 %, norgestrel 1,6 %. Interrogées sur la cause potentielle de l'échec de la contraception orale, 76,9 % des femmes signalaient l'existence d'un facteur favorisant. Les oublis représentaient la cause majeure des échecs (60,8 % des échecs et 80,1 % des facteurs favorisants, 2,7 ± 2,7 oublis), suivis par les vomissements et la diarrhée. 81,5 % des femmes ont choisi de mettre un terme à leur grossesse.Discussion et conclusion. –L'étude GRECO malgré ses limites (recueil rétrospectif des données sur les oublis, données déclaratives) a montré que les oublis, même uniques, restaient la cause la plus importante des échecs de la contraception orale. La décision la plus fréquente est le recours à l'interruption volontaire de grossesse.

Mot-clés auteurs
Contraception; Échec; Oublis; Grossesse;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Barjot P, Graesslin O, Cohen D, Vaillant P, Clerson P, Hoffet M. Grossesses survenant sous contraception orale : les leçons de l'étude GRECO. Gynecol Obstet Fertil. 2006 Fév;34(2):120-126.
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Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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