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Hypoacousie due au bruit: la réglementation évolue.

Auteurs : Meyer-Bisch C1
Affiliations : 1Except, 155, avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris, France.
Date 2005 Décembre 30, Vol 21, Num 12, pp 1089-95Revue : Médecine sciencesType de publication : article de périodique; DOI : 10.1051/medsci/200521121089
Résumé

Les déficits auditifs dus au bruit comptent parmi les premières maladies professionnelles dans les pays industrialisés, que ce soit en nombre ou en coût de compensation financière, car ces atteintes sont irréversibles. En France, ce sont en moyenne 6,8 % des travailleurs qui sont soumis à des bruits nocifs. Sur les 5 millions de Français ayant des problèmes auditifs, 2 millions sont âgés de moins de 55 ans. Les signes de souffrance auditive ou d’alerte sont notamment des difficultés à la compréhension en milieu bruyant qui peuvent s’ajouter aux effets de la presbyacousie. Une récente directive européenne, applicable dès février 2006, abaisse le niveau maximum de bruit admissible de 90 à 87 dBA (soit une intensité sonore diminuée de moitié), et introduit un niveau déclenchant un plan de prévention à 80 dBA. Enfin, le tableau relatif aux surdités professionnelles a été récemment modifié. Cette modification du calcul de l’indicateur médico-légal sera susceptible de multiplier par 4 le nombre de surdités professionnelles qui pourraient bénéficier d’une compensation financière.

 Source : EDP Sciences
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Meyer-Bisch C. Hypoacousie due au bruit: la réglementation évolue. Médecine sciences. 2005 Déc 30;21(12):1089-95.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/11/2017.


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