En radiothérapie oncologique, on constate depuis plusieurs années un dépassement des délais considérés comme habituels ou normaux entre le diagnostic et le début de l'irradiation. Il résulte de ces « retards », qui ne sont pas spécifiques de la France, que pendant cette période d'attente, la tumeur peut croître plus ou moins rapidement, le stade TNM augmenter et les résultats thérapeutiques diminuer. Nous nous proposons d'étudier dans la littérature, les causes et les conséquences éventuelles de l'allongement des délais, en gardant à l'esprit que l'on ne peut s'appuyer sans discrimination sur les résultats « anciens », car d'autres traitements actifs sont maintenant couramment délivrés en situation adjuvante, comme la chimiothérapie et l'hormonothérapie. Bien que cette étude porte sur trois types de tumeurs, on peut penser que les autres lésions malignes ont le même comportement. Nous essaierons d'envisager les possibilités de réduction des retards.