○ En raison de sa fréquence, la dysfonction érectile doit être cherchée systématiquement chez le diabétique puisque, selon une enquête de l'ADIRS-AFD, elle concerne 66 % des patients depuis 6 ans en moyenne, 77 % d'entre eux souhaitant qu'elle soit prise en charge. ○ Au point de vue physiopathologique, les troubles de l'érection chez le diabétique sont liés aux complications vasculaires et neuropathiques du diabète, ainsi qu'aux multiples facteurs de risque associés. ○ Les traitements à proposer sont en première intention des iPDE5 avec toutefois un risque de moindre efficacité chez le diabétique et une possibilité de contre-indications, avec l'utilisation de dérivés nitrés. Les injections intracaverneuses de PGE1 sont un moyen efficace et sûr en deuxième intention, un avis spécialisé ne devenant nécessaire qu'en cas d'échec.