Des connaissances récentes de la neurobiologie de la douleur trigéminale permettent d'envisager les mécanismes physiopathologiques sous-jacents des trois entités cliniques: les odontalgies, les algies faciales idiopathiques et les arthromyalgies oro-faciales caractérisées par des douleurs de l'articulation temporo-mandibulaire et/ou des muscles manducateurs. L'étude des mécanismes des myalgies oro-faciales pose le problème de l'étiologie musculaire des céphalées dites de tension et de l'implication d'un dysfonctionnement de l'appareil manducateur dans ces céphalées primaires.