IntroductionDepuis 1999, la spécialité de Gynécologie Obstétrique (GO) est filiarisée au concours de l’internat. Cette filiarisation a deux conséquences : une augmentation importante du nombre d’internes et une dévalorisation de la qualité de la formation, liée entre autres à une insuffisance de terrains de stage formateurs et de postes de post-internat. Il n’y a pas à ce jour d’évaluation de la mise en place de la filière, à la fois quantitative ou qualitative. Nous avons effectué un recensement des internes en GO en France au 1erjanvier 2003 et une évaluation des conséquences de cette augmentation.Matériel et méthodeNous avons recoupé les différents fichiers disponibles. Nous avons croisé les résultats avec les fichiers obtenus pas les Internes dans chaque région. Nous avons fait le bilan des problèmes que pose l’augmentation des effectifs.RésultatsIl y avait 710 internes en GO en France, dont 59,5 % de femmes au premier janvier 2003. La répartition de la féminisation n’est pas homogène d’une région à l’autre. La répartition des postes de chef de clinique est inégale et non proportionnelle au nombre d’internes en formation par région.DiscussionÀ mi-chemin de l’augmentation du nombre d’internes en GO en France, les capacités de formation semblent saturées et les postes de post-internat vont manquer.