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Comparaison des prescriptions des pédiatres et des médecins généralistes : une étude en population en Franche-Comté sur la base de données de la caisse régionale d'assurance maladie

Auteurs : Bocquet A1, Chalumeau M2, Bollotte D3, Escano G3, Langue J4, Virey B5
Affiliations : 1Cabinet de pédiatrie, 1, rue Auguste-Rodin, 25000 Besançon, France2Laboratoire d'épidémiologie clinique, service de pédiatrie générale, université Paris-V, hôpital Saint-Vincent-de-Paul, AP–HP, 82, avenue Denfert-Rochereau, 75674 Paris cedex 14, France3Service médical de la caisse régionale d'assurance maladie Bourgogne et Franche-Comté, 38, rue de Cracovie, BP 67515–21075 Dijon cedex, France
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Date 2005 Décembre, Vol 12, Num 12, pp 1688-1696Revue : Archives de pédiatrieType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.arcped.2005.06.014
Mémoire original
Résumé

Objectifs. –Comparer la prise en charge des enfants suivis par des pédiatres ou des généralistes.Population et méthode. –Une étude de cohorte rétrospective a été réalisée sur une base de données automatique de la caisse régionale d'assurance maladie des travailleurs salariés de Franche-Comté, de janvier 2001 à décembre 2002. Les taux moyens de prescriptions reçues par des enfants suivis exclusivement par des généralistes ou par des pédiatres ont été comparés.Résultats. –L'analyse a porté sur 1 535 208 prestations. Le suivi par les pédiatres était associé à 25 % de consultations et 6 % d'hospitalisations en moins. Les prescriptions des pédiatres étaient inférieures de 25 % pour la pharmacie, 17 % pour la biologie et 42 % pour l'orthophonie. Les enfants suivis par des pédiatres ont reçu beaucoup moins d'antibiotiques (moins 24 % de pénicillines, moins 74 % de céphalosporines, moins 53 % de macrolides) et 50 % moins de corticoïdes et d'anti-inflammatoires non stéroïdiens. Ils avaient une couverture vaccinale plus large (31 % de plus de vaccins hépatite B, 7 % de plus de ROR), ainsi qu'une meilleure prévention du rachitisme et des caries dentaires (deux fois plus souvent de vitamine D et de fluor). Dans le groupe d'enfants suivis par les pédiatres, le nombre de patients atteints d'affections de longue durée était supérieur de 25 %.Conclusion. –Il semble exister d'importantes différences de prise en charge des enfants par les généralistes et les pédiatres. D'autres études, pouvant prendre en compte des facteurs de confusion, tel l'état de santé, sont nécessaires pour confirmer ces résultats.

Mot-clés auteurs
Économie de santé; Pharmaco-épidémiologie; Pédiatres; Généralistes;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Bocquet A, Chalumeau M, Bollotte D, Escano G, Langue J, Virey B. Comparaison des prescriptions des pédiatres et des médecins généralistes : une étude en population en Franche-Comté sur la base de données de la caisse régionale d'assurance maladie. Arch Pediatr. 2005 Déc;12(12):1688-1696.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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