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Nouvelles données sur la pathogénie du diabète de type 1.

Auteurs : Geenen V1, Brilot F, Louis C, Hansenne I, Renard Ch, Martens H
Affiliations : 1Université de Liège, Chef de Clinique, Service d'Endocrinologie, CHU de Liège.
Date 2005 Mai-Juin, Vol 60, Num 5-6, pp 291-6Revue : Revue médicale de LiègeType de publication : article de périodique; subvention de recherche ne provenant pas du gouvernement américain; revue de la littérature;
Résumé

Le caractère auto-immun du processus diabétogène et la contribution majeure des lymphocytes T ne suscitent plus aujourd’hui le moindre doute. Toutefois, malgré l’identification des trois principaux auto-antigènes du diabète de type 1 (insuline, GAD65 et phosphatase IA-2), l’origine de ce processus auto-immunitaire demeure toujours inconnue. Les études les plus récentes montrent qu’une dysfonction du thymus dans l’établissement de la tolérance centrale vis-à-vis de la famille de l’insuline joue un rôle crucial dans le développement de la réponse auto-immune sélective des cellules ß pancréatiques insulino-sécrétrices. Tous les gènes de la famille de l’insuline, insuline (INS) et facteurs de croissance apparentés à l’insuline de type 1 (IGF1) et de type 2 (IGF2), sont exprimés dans le thymus. Toutefois, l’IGF-2 est le membre dominant et le premier de cette famille rencontré par les cellules T dans le thymus, et seuls les IGFs contrôlent la différenciation T. La transcription de l’IGF2 est déficiente dans un modèle animal classique du diabète de type 1, le rat Bio-Breeding (BB). La séquence B9-23 de l’insuline, un auto-antigène dominant du diabète de type 1, et la séquence homologue B11-25 de l’IGF-2 présentent la même affinité et entrent en compétition pour la liaison à DQ8, un allèle du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) de classe II conférant une susceptibilité génétique majeure à cette maladie. Par rapport à la séquence B9-23 de l’insuline, la présentation de la séquence B11-25 de l’IGF-2 dans des cultures de cellules mononucléées sanguines (PBMCs), isolées chez des adolescents diabétiques de type 1 porteurs de l’allèle DQ8, induit un profil de sécrétion en cytokines de type régulateur/tolérogène (·IL-10, ·IL-10/IFN-γ, ‚IL-4). L’administration de self-antigène( s) dérivé(s) de l’IGF-2 pourrait constituer une nouvelle forme de vaccin combinant à la fois un antagonisme au niveau du site de présentation d’un allèle de susceptibilité du CMH et une réponse immunitaire régulatrice/ tolérogène en aval de cette présentation.

Mot-clés auteurs
Diabète type 1; Donnée; Maladie autoimmune; Médecine; Pathogénie; Physiopathologie; Thymus; Tolérance; Trouble fonctionnel;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Geenen V, Brilot F, Louis C, Hansenne I, Renard C, Martens H. Nouvelles données sur la pathogénie du diabète de type 1. Revue médicale de Liège. 2005 Mai;60(5-6):291-6.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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