Points essentialsLa douleur chroniquepeut induire une altération des processus cognitifs.Les mécanismes neurophysiologiques impliquésne sont pas élucidés, mais les données plaident en faveur d’un mécanisme indépendant de l’intensité ou de l’étiologie de la douleur, plutôt étroitement lié à la modalité douloureuse et à la durée de la situation douloureuse chronique.Pour le patient,le dysfonctionnement cognitif, au minimum des troubles de l’attention et de la concentration, s’ajoute au handicap et à l’altération de qualité de vie corollaires de la douleur, en limitant ou altérant ses capacités à réagir de façon adaptée à la problématique douloureuse et aux défis de la vie quotidienne.L’existence éventuelle d’un déficit cognitif significatifdoit être prise en compte au cours de l’évaluation d’un syndrome douloureux chronique et lors de la mise en œuvre des objectifs thérapeutiques.