Points essentialsL’hyperprolactinémie a un retentissement sur l’axe gonadotrope.L’aménorrhée, les troubles du cycle et la galactorrhée prédominent chez la femme, tandis que, chez l’homme, du fait de la fréquence de macroadénomes à prolactine, les troubles de la libido ou en rapport avec le volume tumoral au niveau hypophysaire sont souvent au premier plan.Le dosage radio-immunologique rend aisé le diagnostic des hyperprolactinémies.Il est nécessaire d’éliminer les causes secondaires, en particulier médicamenteuses, d’hyperprolactinémie avant de poursuivre les explorations à la recherche d’une tumeur hypophysaire par IRM.Le traitement de première intention des adénomes à prolactine repose sur l’utilisation d’agonistes dopaminergiques, en particulier de la cabergoline, du fait de leur très bonne efficacité et des risques de récidive après chirurgie.Pour une patiente ayant un désir de grossesse, il faut continuer l’agoniste dopaminergique pendant la grossesse en cas de macroadénome mais l’arrêter en cas de microadénome.Le traitement des hyperprolactinémies induites par les traitements antipsychotiques nécessiterait une évaluation plus poussée.