Jusqu'où vont les auteurs d'interruption clandestine de grossesse en milieu Africain ?
Auteurs : Sepou A1, Gaye A, Dumont AUne patiente de 28 ans, 2e geste, 2e pare était reçue pour une tentative d'interruption de grossesse au troisième trimestre. L'acte posé par un infirmier a consisté à un déclenchement mécanique par l'usage des sondes plastiques. La patiente est entrée en travail le lendemain de la pose des sondes pour accoucher, sans incident, d'un enfant de sexe féminin, pesant 2900 grammes. Cet acte posé dans un but de destruction de l'oeuf a abouti à la naissance d'un enfant ne présentant aucun traumatisme. Le déclenchement mécanique des grossesses arrêtées à terme, rarement pratiqué même dans nos régions, ne se justifie pas pour une grossesse évolutive. La méconnaissance de l'âge de la grossesse et l'ignorance des risques consécutifs à cet acte ont conduit l'auteur à exposer la patiente à de graves accidents traumatiques. Si les suites ont été heureuses pour la patiente, des décisions devront être prises à l'encontre de ces cadres intermédiaires de santé dont la pratique représente un danger pour la population.