Se connecter
Rechercher

Méfloquine versus halofantrine dans le traitement de l'accès simple à Plasmodium falciparum de l'enfant voyageur

Auteurs : Minodier P, Noël G1, Salles M2, Retornaz K1, Walters H2, Combes JC2, Garnier JM1
Affiliations : 1Service de pédiatrie, CHU Nord, chemin des Bourrelly, 13915 Marseille cedex 20, France2Service de pédiatrie, CHD Félix-Guyon, allée des Topazes, 97400 Saint-Denis, La Réunion, France
Date 2005 Avril, Vol 12 Suppl 1, pp S67-S71Revue : Archives de pédiatrieType de publication : essai clinique; article de périodique; étude multicentrique; DOI : 10.1016/S0929-693X(05)80017-X
Free communication
Résumé

Objectif. - Évaluation prospective de la méfloquine versus l'halofantrine dans le traitement de l'accès palustre simple à Plasmodium falciparum de l'enfant voyageur. Matériel et méthode. - Il s'agit d'une étude hospitalière, prospective, bicentrique, non aveugle non randomisée, sur un an. Le diagnostic de paludisme à P. falciparum était établi par la présence d'une symptomatologie fébrile et la positivité d'un frottis sanguin et/ou d'une goutte épaisse. Le paludisme était supposé acquis lors d'un voyage dans l'archipel des Comores ou à Madagascar dans les six mois précédents. Les accès graves nécessitant l'emploi de la quinine injectable étaient exclus. Résultats. - Quarante-neuf enfants ont été recrutés : 29 ont été traités par halofantrine et 20 par méfloquine. Les deux groupes étaient comparables, sauf en ce qui concernait le délai moyen entre le début des signes et le diagnostic, plus court dans le groupe méfloquine. Tous les enfants ont été guéris initialement. Le délai d'apyrexie et la durée d'hospitalisation étaient comparables quel que soit le traitement. Les enfants traités par halofantrine présentaient plus souvent une augmentation de l'espace QTc de leur électrocardiogramme, sans que cela n'ait eu de répercussion clinique (56 versus 0 %). À l'inverse, les enfants traités par méfloquine vomissaient plus souvent (45 versus 0 %), ce qui a conduit à l'emploi de la quinine injectable chez 10 % d'entre eux. Les rechutes paraissaient plus fréquentes dans le groupe halofantrine (14 versus 0 %, non significatif). Discussion. - Halofantrine et méfloquine semblent avoir, dans notre série, une efficacité initiale comparable. Des effets adverses apparaissent avec les deux molécules. Des changements dans les modalités d'administration de la méfloquine peuvent probablement améliorer la tolérance du produit. Les rechutes semblent plus fréquentes avec l'halofantrine lorsqu'elle est administrée en cure unique, mais les modalités d'une deuxième cure ne sont pas définies.

Mot-clés auteurs
Aigu; Antipaludique; Antiparasitaire; Atypique; Bactériose; Enfant; Etude comparative; Halofantrine; Médecine des voyages; Méfloquine; Paludisme; Passager; Plasmodium falciparum; Pédiatrie; Santé publique; Traitement; Voyage;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
Accès à l'article
  Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Minodier P, Noël G, Salles M, Retornaz K, Walters H, Combes JC, Garnier JM. Méfloquine versus halofantrine dans le traitement de l'accès simple à Plasmodium falciparum de l'enfant voyageur. Arch Pediatr. 2005 Avr;12 Suppl 1:S67-S71.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.