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Migraine et céphalées de l’enfant et de l’adolescent

Auteurs : Annequin D, Tourniaire B1
Affiliations : 1Centre de la migraine de l’enfant, unité fonctionnelle d’analgésie pédiatrique, hôpital d’enfants Armand-Trousseau, 75012 Paris, France
Date 2005 Mai, Vol 12, Num 5, pp 624-9Revue : Archives de pédiatrieType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.arcped.2004.07.007
Résumé

La migraine est la céphalée primaire la plus fréquente chez l’enfant. La céphalée est bilatérale, les crises sont plus courtes que celles de l'adulte, le sommeil est souvent réparateur. Beaucoup d’enfants présentent des tableaux mixtes associant migraine et céphalée de tension (moins intenses et de résolution spontanée), ce qui peut désorienter le praticien peu familier avec les céphalées de l’enfant. La majorité des enfants arrive à distinguer le « petit mal de tête » de la « grosse crise » ; c'est sur cette dernière entité que doit porter l’analyse sémiologique pour caractériser la migraine. La céphalée est sévère et associée selon les cas à des nausées voire des vomissements, une phono- ou une photophobie. Des douleurs abdominales, des vertiges sont également souvent observés. Une pâleur inaugurale est très souvent retrouvée ; Les facteurs déclenchants (stimulation sensorielle, sport, hypoglycémie…) sont à distinguer de la cause de la migraine dont l’origine génétique et familiale est maintenant mieux connue. La migraine n’est pas une maladie psychologique même si souvent des facteurs déclenchants de nature psychologique (pression scolaire, amélioration en vacances, contrariété...) sont régulièrement retrouvés. Le stress scolaire souvent générateur de crise est fréquemment mal interprété par les enseignants et les parents. Beaucoup d’enfants présentant d’authentiques migraines reçoivent des diagnostics de « sinusite », « trouble de la réfraction de convergence ». L’ibuprofène doit être privilégié en traitement de crise et doit être donné précocement, les voies rectale ou nasale seront utilisées en cas d’échec de la voie orale. Les traitements de fond non pharmacologiques (apprentissage de la relaxation, de l’auto hypnose…) doivent être privilégiés.

Mot-clés auteurs
Migraine; Enfant; Ibuprofène; Méthodes psychocorporelles;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Annequin D, Tourniaire B. Migraine et céphalées de l’enfant et de l’adolescent. Arch Pediatr. 2005 Mai;12(5):624-9.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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