ResumeL’oxygénothérapie doit être surveillée de manière continue, fiable et peu invasive chez les nouveau-nés, surtout prématurés, en raison de leur faible potentiel anti-oxydant. L’oxymétrie pulsée et la mesure transcutanée de la pression partielle en oxygène (PO2) sont les méthodes les plus utilisées. Les limites de l’oxymétrie pulsée sont atteintes en présence de mouvements, d’une lumière ambiante importante, d’hypoperfusion, d’hypothermie périphérique, de congestion veineuse, de shunts artério-veineux, de pulsatilité veineuse, d’une peau très pigmentée, d’une anémie ou d’hémoglobines anormales. Les nouveaux oxymètres, efficaces malgré la présence de mouvements, détectent au mieux les hypoxémies. La mise en évidence fiable des hyperoxémies dépend de l’oxymètre utilisé. Les fausses alarmes sont l’inconvénient majeur. La mesure transcutanée de la PO2est habituellement associée à celle de la pression partielle en dioxyde de carbone (PCO2), surveillant l’oxygénation et la ventilation. Le chauffage de l’électrode de mesure de la PO2peut provoquer, sur une peau fragile, érythème, brûlure ou effraction cutanée. La mesure combinée de la saturation en oxygène et de la PCO2transcutanée semble prometteuse.