IntroductionLe syndrome de Sweet a été décrit pour la première fois en 1964. Il est habituellement décrit chez l’adulte et reste rare chez l’enfant. Nous rapportons un cas chez un nourrisson de 23 mois.ObservationUn garçon de 23 mois, avait des plaques cutanées diffuses papulo-œdémateuses annulaires, à bordure vésiculobulleuse. Les examens sanguins montraient une hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles, une anémie et un syndrome inflammatoire. L’histologie mettait en évidence un infiltrat dermique à polynucléaires neutrophiles. Le myélogramme était riche, l’échographie abdominale normale. La corticothérapie orale (2 mg/kg/j) entraînait une amélioration spectaculaire. Au dix-neuvième jour du traitement apparaissaient des adénopathies cervicales avec hépatomégalie. Le deuxième myélogramme était sans anomalie. L’évolution était favorable sous corticoïdes.DiscussionLe syndrome de Sweet est exceptionnel chez le nourrisson. La fréquence d’association à une hémopathie maligne impose un bilan adapté et une surveillance prolongée. Le traitement de référence est la corticothérapie générale.