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Utilisation de la morphine orale pour les douleurs post-traumatiques de l'enfant

Auteurs : Wille C1, Bocquet N1, Cojocaru B1, Leis A1, Chéron G1
Affiliations : 1Département des urgences pédiatriques, hôpital Necker–Enfants-Malades, assistance publique-hôpitaux de Paris,149, rue de Sèvres, 75743 Paris cedex 15, France
Date 2005 Mars, Vol 12, Num 3, pp 248-253Revue : Archives de pédiatrieType de publication : étude comparative; études d'évaluation; article de périodique; DOI : 10.1016/j.arcped.2004.07.021
Mémoire original
Résumé

Objectif. –Étudier la conformité de prescription, l'efficacité et les effets secondaires de la morphine orale lors de son utilisation aux urgences pédiatriques dans les douleurs post-traumatiques de l'enfant.Méthode. –L'étude prospective a été conduite dans le service des urgences pédiatriques, entre le 1er octobre 2002 et le 1er septembre 2003. Les enfants âgés de six mois à 16 ans ayant une douleur mesurée supérieure à 70 sur l'EVA ou une déformation post-traumatique de membre, recevaient de la morphine par voie orale (0,5 mg/kg). Une évaluation de la douleur était faite toutes les 30 minutes à l'aide de deux échelles : échelle des visages utilisée en hétéroévaluation etObjective Pain Scale(OPS) pour les enfants âgés de moins de cinq ans, échelle des visages en hétéroévaluation et échelle visuelle analogique (EVA) pour les plus de cinq ans. La conformité de la prescription de morphine, l'évolution de la douleur dans le temps et la survenue d'éventuels effets secondaires étaient étudiées.Résultats. –Quatre-vingt-onze enfants ont reçu de la morphine et 74 dossiers ont été étudiés. La prescription était conforme dans 70 % des cas. Chez les enfants de moins de cinq ans, tous évalués en hétéroévaluation, la diminution de la douleur était rapide en 30 minutes et satisfaisante (réduction de 79 et 84 % à la sortie). Chez les enfants de plus de cinq ans, la réduction de la douleur était plus importante et plus rapide en hétéroévaluation qu'en autoévaluation au cours de la première heure (réduction de 58,2 et 36,1 %). À la sortie du service les pourcentages de réduction de la douleur obtenus en hétéro- et autoévaluation ne différaient pas (74 et 64 %). Aucun effet secondaire majeur n'a été noté.Conclusion. –L'utilisation de la morphine orale aux urgences est simple, associée à un nombre peu important d'effets secondaires, tous mineurs. Son efficacité est satisfaisante dans un délai de 30 à 60 minutes.

Mot-clés auteurs
Urgences pédiatriques; Douleur; Analgésie; Morphine;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Wille C, Bocquet N, Cojocaru B, Leis A, Chéron G. Utilisation de la morphine orale pour les douleurs post-traumatiques de l'enfant. Arch Pediatr. 2005 Mar;12(3):248-253.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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