Distorsions architecturales et difficultés diagnostiques.
Auteurs : Digabel-Chabay C1, Allioux C, Labbe-Devilliers C, Meingan P, Ricaud Couprie ML'identification d'une distorsion architecturale requiert une bonne habitude de la mammographie. La prévalence est estimée à 6 % des anomalies détectées dans les campagnes de dépistage. Sous cette appellation, sont regroupées les rétractions focales de l'architecture dont la VPP est estimée à 10 % et les images stellaires sans centre dense plus péjoratives (VPP 50 %). La démarche diagnostique consiste à : éliminer par des incidences complémentaires les images construites ; documenter par d'autres techniques (échographie, IRM, prélèvements) les images de distorsion minime pour décider de la conduite à tenir ; opérer les images stellaires qui peuvent correspondre à un authentique carcinome ou à un centre prolifératif d'Aschoff. Les interrelations entre cette entité et le carcinome tubuleux sont discutées. Les images de distorsion architecturales cicatricielles doivent faire l'objet d'une attention particulière lorsqu'il existe un risque de récidive ou de localisation carcinomateuse controlatérale. C'est le cas après chirurgie conservatrice ou oncoplastique.