Depuis sa découverte en 1965, le cisplatine ainsi que ses dérivés sont devenus incontournables en oncologie d'une part et en association avec la radiothérapie d'autre part. Malgré cela, dans cette deuxième indication, leurs modalités optimales d'utilisation ne sont pas encore déterminées avec précision, les modèles animaux ou in vitro étant difficiles à extrapoler à la clinique humaine. Cette revue se propose de rappeler les principaux mécanismes d'interaction des sels de platine avec les radiations ionisantes puis d'aborder leur utilisation conjointe en clinique avec les avancées décisives de ces vingt dernières années.