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Stimulation du cortex moteur, Parkinson et dystonie : que nous enseigne la stimulation magnétique transcrânienne? revue de la littérature

Auteurs : Lefaucheur J-PDate 2005 Janvier, Vol 161, Num 1, pp 27-41Revue : Revue neurologiqueType de publication : article de périodique; revue de la littérature; DOI : 10.1016/S0035-3787(05)84971-9
Revue générale
Résumé

IntroductionDepuis quelques années, le traitement de la maladie de Parkinson et des dystonies a largement bénéficié des techniques de stimulation cérébrale profonde, ayant pour cibles le noyau sous-thalamique ou le pallidum. En revanche, bien qu’une dysfonction corticale s’associe de façon certaine à ces pathologies, celles-ci n’ont encore fait l’objet d’aucun projet thérapeutique validé de stimulation corticale. La stimulation magnétique transcrânienne (SMT) est un outil précieux pour étudier de façon non-invasive le rôle joué par le cortex moteur dans la physio-pathologie des mouvements anormaux. Cette technique permet notamment de caractériser certains paramètres d’excitabilité corticale au moyen de paradigmes de simple ou de double chocs. Grâce à la SMT répétitive (SMTr), il est également possible d’étudier les effets induits par la modification transitoire de l’activité de zones corticales ciblées.État des connaissancesLes études de SMT ont mis en évidence des anomalies de l’excitabilité du cortex moteur, notamment de circuits inhibiteurs intra-corticaux, aussi bien dans la maladie de Parkinson que dans la dystonie, ces anomalies se différenciant surtout en fonction de l’état de repos, de préparation ou d’exécution d’un mouvement. Par ailleurs, certains effets cliniques ont été obtenus au moyen de protocoles de SMTr corticale appliquée à différentes fréquences, permettant d’envisager à terme une application thérapeutique de la simulation corticale, probablement implantée chirurgicalement, dans ces pathologies.PerspectivesDans les pathologies du mouvement, l’application des techniques de SMT restera utile pour améliorer la compréhension du rôle joué par le cortex moteur, pour évaluer certains traitements et surtout pour déterminer le potentiel thérapeutique de la stimulation de différentes cibles corticales.ConclusionLa SMT permet de mettre en évidence certaines dysfonctions corticales motrices dans la maladie de Parkinson ou les dystonies. De plus, les résultats obtenus en SMTr ouvrent la voie à des projets de prise en charge thérapeutique de ces pathologies par des techniques de stimulation corticale implantée. Par ces deux aspects, les techniques de SMT montrent l’utilité dans l’évaluation des mouvements anormaux.

Mot-clés auteurs
Cortex moteur; Dystonie; Maladie de Parkinson; Neurochirurgie; Neurophysiologie;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Lefaucheur J-P. Stimulation du cortex moteur, Parkinson et dystonie : que nous enseigne la stimulation magnétique transcrânienne? revue de la littérature. Rev. Neurol. (Paris). 2005 Jan;161(1):27-41.
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Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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