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Utilisation des outils diagnostiques microbiologiques dans les infections pulmonaires communautaires

Auteurs : Deschamps C1, Lacombe K1, Lalande V2, Meyohas M-C1, Girard P-M1, Meynard J-L
Affiliations : 1Service des maladies infectieuses2Laboratoire de bactériologie, Hôpital Saint-Antoine, Paris (75)
Date 2004 Décembre 4, Vol 33, Num 21, pp 1505-1510Revue : La Presse médicaleType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/S0755-4982(04)98972-5
Article original
Résumé

ObjectifsÉvaluer l’utilisation des examens microbiologiques, en particulier des sérologies, dans le diagnostic étiologique des infections pulmonaires au sein d’un service de maladies infectieuses.MéthodesUne enquête rétrospective évaluant les pratiques de prescription d’examens microbiologiques dans les infections pulmonaires a été réalisée du 1/05/2000 au 31/10/2001. Tous les patients hospitalisés durant cette période dans le service de maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Saint-Antoine (Paris) pour la prise en charge d’une infection pulmonaire ont été inclus. La pertinence d’utilisation des examens suivants comme moyen diagnostique a été évaluée : examen cytobactériologique des crachats, prélèvements réalisés sous fibroscopie, hémocultures, sérologies et recherche d’antigènes urinaires. Les facteurs ayant influencé la prescription de ces examens ont été recherchés.RésultatsL’enquête a concerné 179 patients : 7 ayant une bronchite aiguë, 25 une exacerbation de bronchite chronique et 147 une pneumonie communautaire. Un diagnostic microbiologique a pu être obtenu pour 34 patients (17,4 %), essentiellement par prélèvements respiratoires. Les sérologies ont été prescrites dans 61 cas avec une deuxième sérologie pour 23 % d’entre eux (14/61). Le principal facteur prédictif de prescription d’une sérologie bactérienne est l’existence d’une opacité interstitielle à la radiographie pulmonaire. De même, la prescription de la recherche de l’antigène urinaire de légionelle est associée à la présence de cette image radiologique et d’une hyponatrémie. Elle n’a cependant été réalisée que dans 37 % des pneumonies avec signes cliniques de gravité (25/67) et a été suivie de la prescription d’une bi-antibiothérapie dans 70 % des cas (40/57).ConclusionL’évaluation des méthodes de diagnostic microbiologique des infections pulmonaires montre un mauvais usage des sérologies et une trop faible prescription de l’antigénurie légionelle recommandée en cas de signes cliniques de gravité.

Mot-clés auteurs
Diagnostic; Homme; Infection communautaire; Infection nosocomiale; Microbiologie;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Deschamps C, Lacombe K, Lalande V, Meyohas M-C, Girard P-M, Meynard J-L. Utilisation des outils diagnostiques microbiologiques dans les infections pulmonaires communautaires. La Presse médicale. 2004 Déc 4;33(21):1505-1510.
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Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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