Des répercussions psychologiques indéniablesLe lupus érythémateux systémique (LES), maladie chronique, imprévisible, invalidante, pouvant atteindre le système nerveux central, a un important retentissement psychologique.La place du stress et du copingDe nombreuses études ont tenté de déterminer la place des stress majeurs et mineurs et des stratégies d’ajustement oucoping, dans les différents aspects de la morbidité du LES (activité de la maladie, chronicité lésionnelle et composante physique et mentale de la qualité de vie). Le rôle du stress comme facteur déclenchant de la maladie n’est pas prouvé, mais son rôle modulateur dans l’activité de la maladie et son retentissement sur la qualité de vie est probable. Lecopingest davantage associé à la qualité de vie qu’à l’activité de la maladie. La chronicité lésionnelle semble relativement indépendante de ces facteurs psychosociaux.La nécessité d’agirMalgré les limites de ces études, des mesures thérapeutiques doivent être proposées pour réduire la détresse psychologique des patients, améliorer leur qualité de vie et peut-être ralentir l’évolution de la maladie.