Le pronostic et la prise en charge thérapeutique des gliomes dépendent de l’âge, de l’état fonctionnel du patient (index de Karnosky) du patient et du grade histologique de la tumeur (I à IV). Le traitement symptomatique repose sur la corticothérapie à visée anti-oedémateuse, les antiépileptiques indiqués en cas de crises ou en période péri-opératoire à titre prophylactique, la prévention des complications thrombo-emboliques (fréquentes sur ce terrain) et digestives (constipation, ulcère), la kinésithérapie. La chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie constituent les trois axes principaux du traitement étiologique des tumeurs gliales. Dans tous les cas, la chirurgie permet d’obtenir un diagnostic de certitude. Une exérèse totale ou subtotale améliore la survie des patients porteurs de gliomes de bas grade. Son impact est en revanche plus modeste dans les gliomes de haut grade mais, par son effet décompressif, elle améliore l’état clinique. L’efficacité de la radiothérapie sur la survie est établie pour les gliomes de haut grade mais non pour les gliomes de bas grade où elle n’est pas systématique. Dans les glioblastomes, la chimiothérapie a une efficacité modeste. En revanche, les oligodendrogliomes, surtout lorsqu’ils présentent une perte des chromosomes 1p et 19q, sont habituellement chimiosensibles.