Les grands essais cliniques, l'essor des techniques ablatives et du défibrillateur implantable ont fini par marginaliser le traitement médical des troubles du rythme cardiaque. Cependant, le développement de molécules ciblant un courant ionique ou un canal ayant une expression tissulaire spécifique pourraient remettre en cause cette situation. Il y aussi les progrès de la génétique, de la thérapie cellulaire qui ouvrent de nouvelles perspectives de traitements anti-arythmiques. Enfin, les connaissances sur les bases moléculaires et cellulaires des arythmies, le rôle joué par les différents systèmes neurohormonaux ont permis d'identifier des nouvelles cibles thérapeutiques permettant, souvent, d'agir en amont de la survenue du trouble du rythme.