IntroductionL’interféron bêta utilisé dans le traitement des poussées de la slérose en plaques a une bonne tolérance clinique et biologique. Parmi les effets secondaires rarement rapportés, les vascularites cutanées associées ou non à une atteinte glomérulaire ont déjà été décrites pour l’interféron β-1b.ObservationUne patiente atteinte d’une sclérose en plaques à forme rémittente était traitée depuis 10 mois par interféron β-1a (Rebif®, Serono) par voie sous-cutanée. Parfois, au site d’injection, apparaissait un placard érythémateux transitoire. Après une nouvelle injection, en mars 2002, un placard érythémato-maculo-papuleux diffus apparut avec œdèmes des membres inférieurs, prise pondérale et purpura. La biologie montrait une protéinurie et une hématurie. L’histologie d’une des lésions cutanées biopsiées évoquait une vascularite lymphocytaire non spécifique. L’évolution a été favorable après arrêt de l’interféron β-1a.ConclusionL’étiologie de l’atteinte n’est pas formellement établie, mais la responsabilité médicamenteuse de l’interféron β-1a est suggérée.