Les encéphalopathies toxiques aiguës ont des étiologies variées ; l’imagerie moderne (scanner et IRM) joue un rôle important lorsque la notion d’intoxication n’est pas connue ou lorsqu’il existe une notion d’intrication avec d’autres pathologies ; en effet, la toxicité cérébrale de certains médicaments (traitements immunosuppresseurs, chimiothérapies, méthotrexate, antiépileptiques…) ou substances non médicamenteuses (alcool, héroïne, cocaïne, monoxyde de carbone, solvants, métaux lourds…) détermine des anomalies de signal dont la nature et la topographie peuvent constituer un élément fondamental pour le diagnostic. L’imagerie permet d’approcher la nature de la lésion (œdème cytotoxique, œdème vasogénique, nécrose, démyélinisation) et apporte des éléments fondamentaux pour le pronostic.