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Cellules souches embryonnaires : une place pour le gynécologue–obstétricien. Première partie

Auteurs : Reyftmann L1, Dechaud H1, Hamamah S2, Pucéat M3, Hédon B1
Affiliations : 1Service de gynécologie–obstétrique B et médecine de la reproduction, faculté de médecine, université Montpellier-I, hôpital universitaire Arnaud-de-Villeneuve, 371, avenue du Doyen-Gaston-Giraud, 34295 Montpellier cedex 5, France2Laboratoire de biologie de la reproduction B, faculté de médecine, université Montpellier-I, hôpital universitaire Arnaud-de-Villeneuve, 371, avenue du Doyen-Gaston-Giraud, 34295 Montpellier cedex 5, France3Équipe cellules ES et différenciation cardiaque, centre de recherches de biochimie macromoléculaire, CNRS UPR 1086, 1919, route de Mende, 34293 Montpellier cedex 5, France
Date 2004 Octobre, Vol 32, Num 10, pp 866-871Revue : Gynécologie, obstétrique & fertilitéType de publication : article de périodique; revue de la littérature; DOI : 10.1016/j.gyobfe.2004.08.012
Mise au point
Résumé

Les cellules souches sont des cellules indifférenciées, capables d’auto-renouvellement et de différenciation en cellules filles spécialisées. Les cellules souches embryonnaires humaines (ES), qui proviennent d’embryons surnuméraires, ont fait la preuve de leur pluripotence, puisqu’elles sont capables de donner des dérivés des trois feuillets embryonnaires primitifs. Ces cellules ont un caryotype normal, une activité télomérase élevée et montrent une remarquable capacité de prolifération à long terme, ce qui ouvre des possibilités d’expansion quasi illimitées en culture. Bien que la thérapie cellulaire utilisant des cellules ES humaines offre la promesse de pouvoir soigner des affections comme la maladie de Parkinson, le diabète ou l’insuffisance cardiaque, de nombreux obstacles restent à surmonter avant de pouvoir espérer utiliser des cellules souches embryonnaires dans des projets de recherche clinique. Les applications en biologie de la reproduction sont moins spectaculaires mais aussi stimulantes sur un plan fondamental : meilleure compréhension des mécanismes cellulaires et moléculaires pouvant être impliqués dans la stérilité et les échecs d’implantation, ou l’étude des mécanismes de transmission de l’empreinte génétique et ceux de la méiose. Le gynécologue–obstétricien pourrait occuper une place importante au cœur de la production et de l’étude des cellules souches embryonnaires. Ces données sont cependant à intégrer dans le contexte éthique et juridique de la recherche sur les cellules souches embryonnaires en France.

Mot-clés auteurs
Cellules souches embryonnaires (ES); umain; Thérapie cellulaire;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Reyftmann L, Dechaud H, Hamamah S, Pucéat M, Hédon B. Cellules souches embryonnaires : une place pour le gynécologue–obstétricien. Première partie. Gynecol Obstet Fertil. 2004 Oct;32(10):866-871.
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Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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