Les complications de l’ophtalmopathie dysthyroïdienne doivent être connues et dépistées. Elles peuvent menacer le pronostic visuel, et font partie des arguments qui guident le traitement. L’altération de la surface oculaire est liée aux malpositions palpébrales, à la rareté du clignement, la sécheresse oculaire, l’exophtalmie. Les troubles oculo-moteurs sont dépistés par la coordimétrie ou l’épreuve de duction forcée. La neuropathie optique peut avoir une double origine (compressive ou glaucomateuse). L’élévation de la tension oculaire est d’origine multiple : répercussion de l’augmentation de la pression orbitaire, indentation spontanée par un muscle hypertrophié, et surtout gêne au retour veineux dans les veines épisclérales.