Imagerie en bioluminescence: application à la cancérologie et l'endocrinologie.
Auteurs : Pillon A1, Gauthier P, Balaguer P, Pélegrin A, Nicolas JCDepuis plus de 20 ans, notre laboratoire utilise différents systèmes d'imagerie en bioluminescence pour visualiser et quantifier les réactions de bioluminescence et de chimioluminescence. Grâce à cet équipement, nous avons pu sélectionner des clones cellulaires exprimant un gène rapporteur bioluminescent et ainsi établir de nombreuses lignées cellulaires afin d'étudier le mécanisme d'action des récepteurs nucléaires. Les cellules exprimant le gène de luciférase sous le contrôle d'un promoteur constitutif sont utilisées pour suivre la prolifération in vivo des cellules cancéreuses. Nous avons comparé l'efficacité de mesure de la luminescence in vitro et in vivo et déterminé les conditions de mesure des réactions de bioluminescence. Différents modèles (cellules cancéreuses greffées sur des souris) sont actuellement utilisés pour suivre l'évolution des tumeurs in vivo au cours de traitements. Les animaux bioluminescents sont également de nouveaux outils pour évaluer l'efficacité de traitements et le rôle des récepteurs hormonaux dans l'invasion. Des cellules exprimant un gène rapporteur sous l'action d'hormones sont utilisées comme biosenseurs in vivo pour étudier la biodisponibilité d'analogues et les cinétiques de réponse in vivo. Ces modèles sont complémentaires des modèles in vitro développés depuis plusieurs années dans notre laboratoire. Dans le futur, le ciblage de l'expression de gènes rapporteurs (la luciférase et la GFP) dans différents tissus cibles devrait permettre d'établir une cartographie précise de l'action de nombreux ligands des récepteurs nucléaires.