Aux Antilles françaises, la culture du bananier constitue une culture pivot essentielle, soumise à une forte pression parasitaire, génératrice de pollution pesticide. Une modification des pratiques culturales permet d'accroı̂tre la diversité des peuplements végétaux au sein de l'écosystème cultivé, de réduire ainsi la pression parasitaire et, par voie de conséquence, les charges phytosanitaires et polluantes. Il en résulte des perspectives de meilleure cohabitation entre zones habitées, cultivées et protégées, et donc de durabilité de l'activité agricole.Pour citer cet article : J. Ganry, C. R. Biologies 327 (2004).