Efficacité clinique et rapport coût/efficacité du traitement courant des infections à SARM dans les unités de soins intensifs.
Auteurs : Nathwani D1Les facteurs de risque de résistance bactérienne Il s'agit des antécédents d'hospitalisation et/ou d'antibiotiques récents notamment par lévofloxacine ou macrolides, d'une aggravation de la sévérité de la maladie, de la durée de séjour en unités de soins intensifs avant le diagnostic, de l'existence d'escarres de décubitus. L'impact des infections à SARM II est d'abord clinique avec une mortalité plus importante dans les bactériémies à Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) que pour celles à staphylocoques sensibles, dans les infections à entérocoques vancomycine-résistants que dans celles à entérocoques sensibles, dans les pneumonies acquises sous ventilation mécanique. D'un point de vue économique, la progression des résistances bactériennes dans les unités de soins intensifs a des conséquences tant pour les patients que pour l'hôpital et pour l'ensemble de la société. Pour lutter contre les infections nosocomiales Trois mesures doivent être prises : utiliser les moyens de prévention, mettre en oeuvre précocement des traitements antibiotiques appropriés, réduire la durée d'hospitalisation.