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Mortalité en transplantation rénale pédiatrique : 15 ans d'expérience

Auteurs : Harzallah K1, Floret D2, Martin X3, Cochat P4
Affiliations : 1Service de transplantation rénale (Ugo), hôpital militaire de Tunis, 1008 Tunisie2Service de réanimation pédiatrique, hôpital Édouard-Herriot, 69437 Lyon cedex 03, France3Service d'urologie et chirurgie de la transplantation, hôpital Édouard-Herriot, 69437 Lyon cedex, 03 France
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Date 2004 Août, Vol 11, Num 8, pp 916-920Revue : Archives de pédiatrieType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.arcped.2004.03.129
Mémoire original
Résumé

Objectifs. –L'objectif de cette étude a été d'analyser rétrospectivement la survie et les facteurs de mortalité dans la population des enfants ayant bénéficié d'une transplantation rénale à l'hôpital Édouard-Herriot à Lyon.Patients et méthodes. –Entre avril 1987 et janvier 2002, 194 enfants ont été transplantés. Nous avons recueilli les données concernant l'âge au moment de la transplantation, la méthode d'épuration extrarénale avant la transplantation, le type de donneur (vivant apparenté : DVA ou en état de mort encéphalique : DME) ainsi que l'évolution pour tous les patients. Onze enfants sont décédés durant cette période pour lesquels les facteurs de morbidité et de mortalité ont été étudiés.Résultats. –L'âge moyen au moment de la greffe était de 9,5 ans (extrêmes : 0,6–17,9 ans) et 16 enfants ont été transplantés avant l'âge de deux ans. Il s'agissait d'une première transplantation dans 86 % des cas, d'une seconde dans 10 % des cas et d'une troisième dans 3 % des cas. Un tiers des enfants a été transplanté de façon préemptive. La greffe a été réalisée à partir d'un DVA dans 18 % des cas et à partir d'un DME dans 82 % des cas. Parmi les 11 enfants décédés (5,7 %), quatre avaient été transplantés à deux reprises. Les décès sont survenus en moyenne 2,4 ans (extrêmes : 2 jours–6,3 mois) après la transplantation. Cinq d'entre eux ont présenté un rejet aigu traité par perfusion de méthylprednisolone et orthoclone OKT3,quatre ont eu une infection à cytomégalovirus (CMV) et trois ont nécessité une réintervention chirurgicale. Les décès ont été imputés à des infections bactériennes (4/11), à une infection à CMV (2/11), à des complications neurologiques (2/11), à un lymphome de Burkitt (1/11) et dans deux cas la mort est restée inexpliquée (2/11).Conclusion. –Les infections bactériennes restent la première cause de mortalité en transplantation rénale chez l'enfant. L'amélioration de la survie globale passe probablement par une plus grande vigilance vis-à-vis des infections nosocomiales et par une limitation de l'immunosuppression initiale.

Mot-clés auteurs
Transplantation rénale; Mortalité;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Harzallah K, Floret D, Martin X, Cochat P. Mortalité en transplantation rénale pédiatrique : 15 ans d'expérience. Arch Pediatr. 2004 Août;11(8):916-920.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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