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Association cyclophosphamide-méthylprednisolone en traitement de fond des scléroses en plaques de type progressif: facteurs prédictifs d'une réponse clinique.

Auteurs : Delmont E1, Chanalet S, Bourg V, Soriani MH, Chatel M, Lebrun C
Affiliations : 1Service de Neurologie, CHU de Nice.
Date 2004 Juillet, Vol 160, Num 6-7, pp 659-65Revue : Revue neurologiqueType de publication : article de périodique;
Résumé

Introduction. Le cyclophosphamide est couramment utilisé en traitement de fond des formes progressives de sclérose en plaques. L'objectif de cette étude a été de chercher les facteurs prédictifs d'une réponse au cyclophosphamide. Matériel et méthodes. Quarante-sept patients présentant une forme secondairement progressive et sept une forme primaire progressive ont reçu des perfusions mensuelles de cyclophosphamide (750 mg/m2) et de méthylprednisolone (500 mg). L'indication du traitement était une aggravation du handicap avec une augmentation de l'EDSS d'au moins un point en un an due à la présence ou non de poussées surajoutées. Le critère d'évaluation du handicap était le score EDSS à 6, 12, 24 mois et 5 ans. Résultats. Pour les formes secondairement progressives, 91 p. 100 (43/47) des patients étaient stables ou améliorés à 12 mois, 65 p. 100 (26/40) à 24 mois et 22 p. 100 (5/23) à 5 ans. Pour les patients secondairement progressifs avec poussées surajoutées, le taux annuel de poussée passa de 0,81 l'année avant le traitement à 0,48 pendant ie traitement puis 0,12 l'année suivante (p < 0,001). À 24 mois, la stabilisation ou l'amélioration du handicap était corrélée à une durée de phase progressive inférieure à cinq ans (p < 0,01) et à une aggravation rapide caractérisée par un gain d'au moins 2 points d'EDSS en un an (p < 0,05). Dans cette étude, l'âge et l'EDSS au début du traitement, l'existence de poussées l'année précédant le traitement et la prise d'un autre traitement de fond l'année précédente n'étaient pas associés à la réponse au cyclophosphamide. Il n'existait pas de différence significative pour la qualité de la réponse clinique entre formes secondairement progressives et primaires progressives à 6, 12 et 24 mois. Conclusion. Dans les formes progressives de sclérose en plaques, les patients avec une phase progressive d'apparition récente et une aggravation rapide du handicap répondent plus fréquemment au cyclophosphamide, indépendamment de l'âge, du score de handicap initial ou de la présence de poussées surajoutées.

Mot-clés auteurs
Cyclophosphamide; Facteur prédictif; Mensuel; Méthylprednisolone; Sclérose en plaques; Système nerveux pathologie; Traitement;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Delmont E, Chanalet S, Bourg V, Soriani M-H, Chatel M, Lebrun C. Association cyclophosphamide-méthylprednisolone en traitement de fond des scléroses en plaques de type progressif: facteurs prédictifs d'une réponse clinique. Rev. Neurol. (Paris). 2004 Jui;160(6-7):659-65.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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