De nouvelles recommandationss en réanimation cardio-pulmonaireDes gestes comme le bouche à bouche ou la recherche du pouls, jusqu’alors préliminaires incontournables, sont dorénavant relégués au second plan. Tout doit être organisé pour permettre une défibrillation la plus précoce possible.De nouvelles modalités pour le massage cardiaqueLa fréquence préconisée des compressions est maintenant de 100 par minute chez l’adulte avec un rythme de compression-ventilation passant à 15/2 avant intubation, 5/1 après.Concernant les agents hémodynamiques pour les arrêts cardiaques,les fortes doses d’adrénaline ne sont pas plus efficaces que les doses conventionnelles. La vasopressine n’est pas supérieure à l’adrénaline par voie intraveineuse sur la survie des 24 heures hors asystolie. La dopamine à dose “rénale” n’est plus utilisée.Les antiarythmiquesL’amiodarone est intégrée dans l’arbre décisionnel pour les fibrillations ventriculaires ou les tachycardies ventriculaires sans pouls. La disponibilité du défibrillateur semi-automatique (DSA) doit être généralisée.Les solutés perfusésLe bicarbonate de sodium n’améliore pas la survie sauf cas particuliers. Le sérum physiologique doit être préféré au sérum glucosé au cours de la réanimation.