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Métabosensibilité musculaire et adaptations physiologiques au cours de l’exercice

Auteurs : Decherchi P, Dousset E1, Grélot L1
Affiliations : 1Laboratoire des Déterminants Physiologiques de l’Activité Physique (UPRES EA 3285), Institut Fédératif de Recherche Étienne-Jules MAREY (IFR107), Marseille
Date 2004 Mars, Vol 160, Num 3, pp 297-305Revue : Revue neurologiqueType de publication : article de périodique; subvention de recherche ne provenant pas du gouvernement américain; revue de la littérature; DOI : 10.1016/S0035-3787(04)70904-2
Revue générale
Résumé

Le premier rôle joué par les afférences musculaires des groupes III (finement myélinisées) et IV (amyélinisées) est de transmettre des informations nociceptives du muscle vers le système nerveux central. Le deuxième rôle de ces terminaisons libres localisées dans l’interstitium du muscle est d’induire des ajustements cardiovasculaires et respiratoires au cours de l’exercice musculaire. Ces réponses respiratoires et circulatoires au cours de l’exercice musculaire seraient induites de manière réflexe par ces afférences musculaires. En effet, la mobilisation passive (contraction statique) des muscles de la patte des mammifères anesthésiés est connue pour augmenter de manière réflexe la fonction ventilatoire, la contractilité du myocarde et le rythme cardiaque. La déformation mécanique du muscle et l’accumulation de métabolites dans son interstitium sont la cause de l’élévation d’activité des petites fibres qui en retour induisent des réponses physiologiques. Il est aussi admis que les aires locomotrices médullaires et les neurones spinaux contrôlent la fonction ventilatoire et cardiovasculaire pendant l’exercice. Ce mécanisme est appelé « commande centrale ». Par ailleurs, les ajustements de l’activité locomotrice pendant l’exercice sont réalisés par les fines fibres myélinisées afférentes et les fibres amyéliniques dont les extrémités sont localisées dans le muscle en activité. Ces fibres, aussi appelées « métaborécepteurs », pourraient être responsables du couplage entre la ventilation et la locomotion. Les fibres afférentes plus épaisses myélinisées (groupes I et II) semblent jouer peu de rôle dans les réponses des réflexes autonomes observés à la suite d’une contraction.

Mot-clés auteurs
Afférences; Muscle; Fatigue; Exercice; Épargne musculaire;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Decherchi P, Dousset E, Grélot L. Métabosensibilité musculaire et adaptations physiologiques au cours de l’exercice. Rev. Neurol. (Paris). 2004 Mar;160(3):297-305.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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